Les attentats du 13 novembre 2015 ont déchiré la jeunesse française et en particulier la communauté universitaire. Nous tenons à exprimer notre solidarité à l’égard des victimes et de leurs familles.

Ces événements sont l’expression d’une barbarie aux antipodes des valeurs que nos universités tentent de promouvoir. Nous savons aussi qu’ils émergent d’un désordre planétaire, d’une dislocation universelle de l’Humain. Les attentats de Paris, si prégnants qu’ils soient, ne sont que la partie visible d’évolutions dont nous ne faisons qu’entrevoir le décours. L’université doit être consciente de son rôle dans la formation des futurs citoyens de ce monde difficile. Même si c’est difficile dans l’émotion de l’immédiat, même si l’on a spontanément tendance à être submergé par la révolte, il faut penser et enseigner à penser la situation dans son histoire et sa complexité. Les STAPS, dont une des missions essentielles est la formation des enseignants et des éducateurs, ont une responsabilité évidente à ce niveau.