« La mobilisation du mercredi 23 septembre 2015, lancée à l’appel de l’Association Nationale des Etudiants en STAPS (ANESTAPS) et des associations d’étudiants. Près de 12 000 étudiants dans 30 villes sont attendus dans les rues, soit un étudiant en STAPS sur cinq, afin d’afficher leur mécontentement face au manque de ressources financières, humaines, d’infrastructures, subi au quotidien au sein de leurs UFR. Ce manque restreint les jeunes dans leur accès à la formation et rejette les étudiants souhaitant s’inscrire en première année de STAPS. Ce qu’ils attendent ? Un réinvestissement financier majeur dans l’enseignement supérieur.
Face à l’illisibilité des formations dans le champ du sport et de l’animation, le coût exorbitant des formations du Ministère des Sports (BPJEPS), les jeunes se retrouvent ballottés entre sélection universitaire et sélection financière dans les certifications. S’insérer professionnellement dans ce milieu devient donc un parcours du combattant, mettant au pied du mur chaque jeune dans la construction de son avenir professionnel.
Une réforme doit être élaborée pour mettre en concertation l’ensemble des acteurs concernés par les formations du champ du sport et de l’animation. Organismes de formations, branches professionnelles et étudiants doivent se regrouper et former un guichet unique d’informations et d’orientation autour des formations. Il est nécessaire que les étudiants puissent identifier de façon claire et précise les niveaux d’intervention professionnelle en fonction des compétences développées par les formations.
L’ANESTAPS et ses associations exigent des réponses que seuls les pouvoirs publics puissent apporter et continueront les mobilisations tant que les Ministères compétents n’auront pas officiellement annoncé les réformes nécessaires. »