Nous avons évoqué sur ce site voici quelques mois les incertitudes quant à l’avenir du Département STAPS de l’Université de Versailles – Saint Quentin en Yvelines. Rappelons notamment que le président de l’université a décidé de fermer le recrutement en première année de Licence STAPS pour la rentrée 2014.

le Conseil de l’UFR des Sciences de la Santé, dont dépend le Département STAPS, a pourtant adopté le 26 juin 2014 le projet d’une Licence STAPS Activité Physique Adaptée – Santé, parfaitement justifiée dans cette UFR au vu des vœux APB, et de la politique de prévention santé actuellement développée. Or le Président de l’UVSQ a annoncé dans Educpros le 22 septembre 2014 que « d’ici à deux ans, il n’y a aura plus de STAPS à l’UVSQ… car il ne reste que deux enseignants titulaires…. ».

En effet le département a perdu en deux ans 5 enseignants-chercheurs et enseignants titulaires sur 7. Ces postes, vacants suite à des mutations ou des départs à la retraite, ont tous été « gelés » par l’Université. Ce gel des postes a été justifié par les problèmes budgétaires de l’UVSQ, et aussi par l’idée par le fait qu’un certain nombre d’enseignants de l’UFR des Sciences de la Santé, actuellement en sous-service (-796 heures en 2013-2014), pourraient contribuer à l’encadrement de la formation STAPS.

On peut comprendre cette intention louable de mutualisation des compétences enseignantes. Il semble cependant que les enseignants en sous-service n’ont pas été sollicités pour soutenir le projet de Licence STAPS APAS.

Alors que la filière STAPS connaît une attractivité sans précédent, que les formations en Activité Physique Adaptée-Santé sont en phase avec les politiques nationales en matière de santé, il est regrettable que les formations STAPS servent de variable d’ajustement face aux dysfonctionnements de la gestion des services des enseignants titulaires.