Depuis plus d’un an le dossier du Master a été plusieurs fois mis sur la table et remis au tiroir. Réunis au Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur de la recherche, ce mardi 4 octobre 2016, les organisations syndicales, étudiantes, et les présidents d’université doivent signer un accord sur la place de la sélection en master.
La Conférence des Doyens et Directeurs de STAPS (C3D STAPS) réunie en conseil d’administration le 29 et 30 septembre a réaffirmé son souhait de pouvoir réguler les flux d’entrée en master pour les titulaires de la licence, tout en garantissant un parcours d’orientation et d’insertion éclairée.
L’accompagnement des diplômé.e.s de licence dans un parcours d’insertion professionnelle guidée est une nécessité pour que le master puisse demeurer un niveau de diplôme d’excellence grâce aux compétences qu’il développe et qui le compose. Nous rappelons que la Licence STAPS ouvre des perspectives d’accès direct à l’emploi, notamment par son inscription au Code du Sport.
Un dispositif d’aide à la recherche du premier emploi (ARPE) a été annoncé par la Ministre de l’Enseignement Supérieur ; celui-ci doit se composer d’un accompagnement individuel des diplômé.e.s, pour que nos établissements assument pleinement leurs responsabilités sociales et sociétales. Il est dommageable que pour les titulaires de licence l’évolution de ce dispositif ne soit pas pris en compte dans l’accord du 4 octobre 2016.
Le fait de rassurer nos étudiants sur leurs perspectives d’accès à l’emploi, pour qu’ils ne perçoivent pas le master comme une licence en 5 ans, est déterminant dans leur projet de formation tout au long de la vie.